Je vous présente mes meilleurs vœux à l'occasion de l'Aid El Fitr 1441. Puisse Allah nous délivrer de l'épidémie du COVID19 et Allah Yerham tous ceux qui ont été emportés par ce fléau.
Djamal TIDJANI
Je vous présente mes meilleurs vœux à l'occasion de l'Aid El Fitr 1441. Puisse Allah nous délivrer de l'épidémie du COVID19 et Allah Yerham tous ceux qui ont été emportés par ce fléau.
Djamal TIDJANI
Si les aléas de la vie nous ont quelque peu éloignés de notre blog, ceci ne nous a pas empêché de rester en contact avec les tidjaoui au travers des réseaux sociaux.
Nous allons tenter de combler ce vide dans les jours à venir par un reportage sur la campagne oléicole de cette année.
Je vous donne rendez-vous dans quelques jours, INCHALLAH.
Djamal TIDJANI
ASSALAM ALAÏKOUM;
Après une longue absence due à diverses raisons, je reviens , aujourd'hui pour redonner vie à ce blog.
Je voudrais annoncer, surtout aux lecteurs de l'étranger, la réélection de notre sympathique et tout aussi dynamique président d'APC - Monsieur KALEM Mohamed - pour un troisième mandat consécutif et ce suite aux élections locales du 23/11/2017.
Nous lui disons " félicitations et bon courage" pour les cinq années à venir.
Je me rapprocherai dans les prochains jours avec lui pour une éventuelle interview , histoire de faire un bilan de ce qui a été déjà réalisé ( infrastructures routières, alimentation en eau ...) et des futurs projets.
Pour Tidjai, les travaux de constructions du minaret de la mosquée trainent en longueur en raison de l'éternel problème du manque de fonds....les donateurs se font de plus en plus rares malgré les efforts considérables déployés par les nombreux bénévoles.
Je voudrais relater, ici, les trois évènements-phares qui ont sorti notre dechra de sa torpeur :
Je laisse place à un court reportage photos et vous dis " à bientôt" !
El Hadj Moussa Tidjani nous a quittés le 11 novembre 2017 . Il n'a pas pu goûter aux joies des retrouvailles de ses cousins et amis octogénaires le 06/05/2017 en raison d'une fracture du fémur survenue au mois de janvier 2017. Sur cette photo, c'est son cousin Djamal qui lui avait rendu visite.Il avait tant souhaité revoir Tidjaî mais le Destin en a décidé autre ment. Allah Yerhmou.
En ce jour du 12 Rabi' al -awwal corresoindant au lundi 12 décembre 2016 , la dechra de Tidjaî a connu l'effervescence des grands jour.
En plus de la célébration de cette journée du Mouloud Ennabaoui Echarrif , les tidjaoui ont tenu à profiter de cette journée pour récompenser les meilleurs élèves de l'école coranique dont le maitre n'est autre que l'imam de la mosquée de Tidjaî , le jeune MAKHFOUDI Mohamed.
La journée, ensoleillée comme aux beaux jours du printemps, a commencé par l'arrivée des invités venus de Tablat et d'Alger , accueillis comme le veut la tradition par les habitants du douar avec, en prime, du café et du thé accompagnés par des msemens et du baghrir , spécialités du coin.
Après la prière du Dhor, le représentant des imams de la daira de Tablat, Cheikh Saîd Bouanani, a prononcé un sermon sur le Mouloud Ennabaoui Echarrif et, naturellement, sur la vie de notre Prophète Mohamed que le Salut et la Bénédiction d'Allah soient sur Lui.
Après les "affaires religieuses" , le moment tant attendu par les élèves est venu avec la remise des prix. Moments forts où les allées et venues de M'Hamed SENHADJI ne passaient pas inaperçues. C'étaient lui qui avait recueilli , auprès de bienfaiteurs à Alger, les petits paquets contenant les présents de toute nature. Qu'ils en soient remerciés.
Le maître de cérémonie, Mhamed Senhadji; a même distribué de petites enveloppes contenant quelques billets de banque, dons de mécènes qu'on remercie, au passage.
A la fin de la cérémonie qui avait concerné plus de 60 élèves , tous les présents à cette cérémonie passèrent à table où un bon couscous leur a été servi. Comme d'habitude !!!
Comme l'avait exprimé le Cheikh Saîd , nous formulons l'espoir que de pareilles occasions soient renouvelées chaque année et ce pour encourager nos chérubins à redoubler d'efforts pour apprendre le Saint Coran.
Djamal TIDJANI
Mohamed Kalem , le Président de l'APC de Aissaouia ,toujours fidèle à la zaouia de Tidjaî , zaouia voisine de son douar natal, El Khoualed.
Le carré des filles, bien plus nombreuses......l'une d'elles est prête à bondir à l'appel de son nom.....
Après la distribution des petits cadeaux aux enfants , il était temps de passer à table. Les hauteurs de l'Atlas donnent de l'appétit d'autant plus qu'un excellent couscous attendait d'être dégusté !
Khala Moh semble désespéré avec son assiette vide !!! Les jeunes qui l'entourent le serviront comme il se doit !
A L'OCCASION DE L'AID EL ADHA EL MOUBARAK 1437 ; JE VOUS PRESENTE MES MEILLEURS VOEUX.
INCHALLAH , NOTRE DECHRA ET TOUTES CELLES DE LA COMMUNE DE AISSAOUIA CONNAITRONT UN AVENIR MEILLEUR.
Djamal TIDJANI
Remerciements
Dans l'impossibilité de répondre individuellement
à toutes celles et à tous ceux qui ont compati à leur
douleur, suite au décès de leur très chère mère
Tidjani Houria
dite Kheira épouse Cherifi
survenu le 14.02.2016, inhumée à Thénia ( Boumerdes) le 15.02.2016, ses
enfants les remercient vivement et les prient de
trouver ici l'expression de leur gratitude
et de leur reconnaissance.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons
A l'occasion de la commémoration du Mawlid Ennabaoui Echarif, je vous présente mes meilleurs voeux.
Ci-dessous un article glané sur internet que je reproduis , à titre de rappel, pour ceux qui ne connaissent pas la signification de cette fête pour les musulmans.
"Le Mawlid Nabawi commémore la naissance du prophète Mahomed . Cette Dikra se corrèle au 12 de Rabia Al Awal et se commémore dans un grand nombre de pays d’origine musulmane à travers le monde.
C’est à La Mecque que Mahomed est né à la fin du Ve siècle, en 570 selon certains historiens. Il serait né un lundi soir, précisément le 12 du mois de Rabi al Awal, le troisième mois du calendrier musulman lunaire. Son père était Abdullah ibn Abd al-Muttalib, petit fils du gouverneur de La Mecque, Hâchim. Sa mère se nommait Amina bint Wahb. Les Quraych, ancienne tribu du monde arabe, descendant de Ghâlib, fils de Fihr ( ou Quraych) qui était un guerrier redoutable et fort.
Le grand père de Mahomed , le père d’Amina était chef de clan de Médine de la tribu des Banu Zuhrah. La famille de Mahomed est d’origine hachémite (vient du dynastie de Jordanie), en lien avec son grand père paternel, Hâchim. Les Quraychites sont les protecteurs de la Ka’ba, le sanctuaire reconstruit par Abraham et son fils, Ismaël, selon une coutume, et le sanctuaire est considéré comme un lieu de pèlerinage."
C'est à une très sympathique veillée religieuse que nous avons été conviés en ce samedi 26 juillet 2014 à la mosquée de Tidjai pour assister à la clôture de la récitation du Saint Coran.
A l'instar des autres mosquées, cette veillée a été aussi l'occasion de distribuer des prix aux jeunes élèves de l'école coranique qui ont appris , selon leur âge, tout ou partie du Coran.
Le maître de cérémonie était le jeune imam Mohamed Makhfoudi qui trouvera, dans cet espace, toute la gratitude des tidjaouis.
InchAllah, le Ramadhan 1436.........
Quotidien Liberté du Dimanche, 25 Mai 2014
Ce ksar, situé à 10 km de Aïn Madhi, berceau de la confrérie des Tidjania, est l’un de ces repères historiques de la région de Laghouat qui résiste, vaille que vaille, à l’usure du temps et à l’ingratitude des hommes.
Ksar Kourdane risque dans quelques années de tomber en ruine. Il est exposé aux aléas climatiques conjugués à l’indifférence des pouvoirs publics et à l’incivisme des visiteurs, il est tout simplement dans un état d'abandon total. Composée de 14 chambres, la structure du palais s’apparente au style espagnol.
On y trouve encore la carcasse du chariot à chevaux (calèche) qui a résisté au temps et aux hommes. Ce chariot est d’Aurélie Picard, cette femme qui est à l’origine de la construction de ce palais. On y trouve également deux anciennes jarres complètement saccagées et presque irrécupérable ainsi qu’un socle pour labourer. Les murs, décorés de céramique comme dans l'ancienne Andalousie, sont maintenant tous griffonnés.
On peut y lire toutes sortes de graffitis. Les portes en bois ornées de passes en boule sont complètement détériorées quand elles ne sont pas pillées. Des pièces et des œuvres d’art qui s’y trouvaient naguère, il n’en reste pas grand-chose actuellement, car le palais a fait l’objet de pillage, nous dit-on. Au premier étage, il ne reste de la chambre d’Aurélie Picard que la carcasse de son ancien lit métallique, la grande cheminée et le bain. Les toits du palais sont gravement endommagés et ses balcons entièrement abîmés. Enfin, le ksar a, désormais, l’aspect d’une carcasse en ruine utilisée, par endroits, comme vespasienne. Le lieu est tout simplement laissé à l’abandon. Par conséquent, le côté touristique du lieu est “gâché” et se dégrade de jour en jour, car exposé aux rudes conditions climatiques, à l’incivisme des visiteurs et l’indifférence des pouvoirs publics. Les citoyens, soucieux de l’intérêt d’un tel repère historique, s’interrogent sur l’attitude des responsables locaux du département ministériel de la Culture, ayant défilé à la tête des assemblées élues de la wilaya de Laghouat (APC et APW) depuis l’indépendance et qui ne semblent pas inquiets de la nécessité et de l’urgence de sa restauration par les mains d’experts. Le ksar de Kourdane, jadis nommé In Kourdane, est à ce jour associé au nom d’Aurélie Picard dont l’histoire est un vrai conte de fées. En effet, Aurélie Picard, cette fille issue d’une famille modeste, est devenue, il faut le dire, princesse de l’Amour. Surnommée Reine des sables, Aurélie Picard Tidjani est née en 1850 dans un petit village de la Moselle (France). En 1870, elle était la demoiselle de compagnie de l’épouse d’un ministre du gouvernement français. L’État français était en déroute et le staff gouvernemental installé à Bordeaux. C’était en pleine débâcle de l’armée française face aux Prussiens. La jeune fille de vingt ans fit connaissance avec Ahmed Tidjani, grand maître de la confrérie Tidjania, retenu en exil forcé dans la même ville. Une belle histoire d’amour naquit entre eux. Une fois libéré, Si Ahmed Tidjani regagna l’Algérie accompagné de son égérie. Ils finirent par se marier.
Voici un article trouvé sur le site de la zaouia Tidjania : http://www.tidjaniya.com/tidjaniya-faq-95.php ..................pour rétablir certaines vérités.........
Question : Pourquoi le fils de Sidi Ahmed tijani s’est battu contre l’émir Abdelkader ?
REPONSE
Trop souvent l’histoire du conflit ayant eu lieu entre Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) et l’Emir Abdelkader est présenté avec un aspect dénaturé. En effet, à l’époque de leur conflit, l’émir Abdelkader a été dépeint comme le héros qui s’opposait à l’armée du colonisateur français et Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) comme celui qui lui a fait obstacle, mais cela est entièrement faux.
La réalité historique durant cette période est bien différente, il est donc nécessaire de recadrer le contexte pour mieux comprendre. Aussi, depuis qu’il fut choisi comme « Sultan » de la révolte dans l’Ouest algérien le 21 Novembre 1832 par une assemblée de chefs de tribus, l’Emir Abdelkader s’évertua à freiner d’une part et reconquérir d’autre part ce que l’armée française avait pris. Les combats firent rage et au fur et à mesure de ses diverses victoires ou défaites, de plus en plus de tribus se joignirent à lui. Il était devenu le leader autour de qui ils pouvaient se rassembler et qui représentait leur désir de chasser les envahisseurs loin des terres algériennes. Cependant, ces combats étaient concentrés sur une partie du nord de l’Algérie, avec entre autres, Oran et Alger. L’Emir Abdelkader n’était pas le seul opposant qui affrontait les Français, car ces derniers devaient aussi combattre les derniers bastions encore sous l’autorité turque ainsi que d’autres tribus kabyles.
Ainsi, l’émir Abdelkader n’était que l’un des dirigeants arabes d’une région ayant fédéré plusieurs tribus dans un objectif commun et dont la popularité se propagea progressivement. Les gens du nord lui accordèrent donc leur confiance dans ce combat au nom de l’Islam, sans distinction de clan, avec notamment les disciples de la Tariqa Tidjaniya de ces régions qui rejoignirent ses rangs. Quant aux habitants du Sahara, ils étaient trop loin du conflit et personne à cette époque ne s’intéressait encore à eux, ni les Français, ni même l’Émir. Cela n’empêcha pas l’expédition d’aides financières à partir de ces régions au profit du Djihad. Certaines archives à ‘Aïn Madhi mentionnent le montant des dons que Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) expédia à l’Émir de la part des différentes tribus composants ‘Aïn Madhi : 131 dromadaires, 1000 pièces de monnaie, 200 charges de moutons, chevaux et serviteurs, 12000 riyals…jusque-là il n’y avait aucun problème particulier à signaler.
Ce fut le 30 mai 1837 que survinrent les complications, lors de la signature très controversée du traité de la Tafna. Ce traité de paix conclu entre l’Émir et la France, et dans lequel le juif Léon Juda Ben Duran, conseiller intime de l’Emir, joua un rôle prépondérant. Il reconnaissait entre autres la souveraineté de la France sur une partie de l’Algérie tandis que l’Émir fut reconnu comme le Sultan des Arabes sur les 2/3 restants. Certaines tribus se révoltèrent alors, accusant l’Emir Abdelkader d’avoir trahi leur cause au profit de son ambition personnelle. La France étant devenue une ennemie pacifique, l’Emir Abdelkader entreprit de punir toutes formes de révolte sous le couvert du traité. Il engagea son armée afin d’une part de réprimer l’insurrection naissant et d’autre part de décourager d’autres de suivre l’exemple. La France devint même son allié et lui prêta main-forte avec l’envoi d’armes.
Loin de nous la pensée de juger les décisions de l’Emir Abdelkader à ce sujet, quoique discutables, qui furent certainement un choix politique audacieux. C’est dans ce contexte où l’Émir avait besoin de conforter sa légitimité au sein des Arabes et d’organiser son nouveau et fragile royaume que les circonstances du siège de ‘Aïn Madhi se mirent en place. Ce fut en la personne d’un dignitaire, sidi Hajj ‘Arbi ibn Hajj ‘Issa Laghouati, que cela se déroula. En effet, ce personnage se présenta auprès de l’Émir avec des présents et une délégation de certains chefs en lui certifiant qu’il avait rallié l’attachement des habitants de Laghouat à son égard et que tous étaient prêts à se soumettre à lui. L’Emir Abdelkader le désigna comme son Khalife à Laghouat en l’investissant du pouvoir de le représenter là-bas.
Cependant, ce que ce personnage avait omis volontairement de lui dire, c’est que la ville avait toujours été départagée en deux parties, lui-même ne faisant partie que de l’un des deux clans. Par ce subterfuge, il désirait forcer l’autre clan ainsi que son chef à se plier sous son autorité en se présentant comme le porte-parole du « Sultan des Arabes ». Or l’autre clan en question ainsi que leur chef étaient tous sous l’autorité du maître de ‘Aïn Madhi, Sidi Mohamed el Habib Tidjani (qu’Allah l’agrée). Aussi, quand les conflits habituels reprirent le dessus à Laghouat, Sidi Hajj ‘Arbi s’en plaignit à l’Émir en lui dépeignant la situation comme une intrigue récente provenant de Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) cela afin de s’approprier le pouvoir à Laghouat.
L’Émir, qui avait déjà dû faire face à ce genre de complot, pensa réellement que la situation nécessitait d’être prise au sérieux. De plus il était impératif de ne pas perdre sa réputation au regard de ces tribus du désert auquel cas chacun prendrait l’initiative de lui disputer son autorité dans ces régions. Il prit donc la direction de ‘Aïn Madhi le 12 Juin 1838 avec une armée composée de six mille cavaliers, trois mille fantassins, plusieurs canons…
Ils arrivèrent au bout de dix jours près du Ksar fortifié de ‘Aïn Madhi. Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) y était retranché avec six cents hommes venus de toute la région pour le secourir. Les pourparlers n’aboutirent à aucune solution et plusieurs situations en furent la cause :
Suite à l’échec des négociations, le siège de ‘Aïn Madhi débuta. L’Émir pensait boucler au plus vite cet épisode, mais contrairement à ses attentes aucun assaut ne réussissait à aboutir à la prise du Ksar. Plus le siège durait et plus la réputation de l’Emir perdait de sa crédibilité. L’Emir Abdelkader reçut en renfort du gouverneur général français quatre cents obus de canon, mais rien n’y faisait, toutes les tentatives restèrent infructueuses.
Débuta alors une guerre d’usure et ce qui ne devait prendre que quelques jours s’étala à plusieurs mois au point que certains de ses conseillers lui exprimèrent le souhait d’abandonner l’offensive. Ne pouvant envisager un tel échec, le 19 Novembre il proposa à Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) un dernier arrangement afin que tout le monde en sorte gagnant. Les clauses générales autoriseraient Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) avec tous ses hommes et son entourage à quitter ‘Aïn Madhi en toute sécurité pendant au moins quarante jours. Durant cette période l’Émir et son armée occuperaient la Ksar. Ainsi il remplirait sa promesse d’entrer au sein de cette forteresse imprenable et personne ne pourra lui reprocher d’avoir échoué dans son entreprise. Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) accepta et c’est ainsi que prit fin le siège de ‘Aïn Madhi.
Par la suite, l’Émir sut que Sidi Mohamed el Habib (qu’Allah l’agrée) était sincère et il reconnut son mérite. Il regretta ce qui s’était passé et il lui envoya un courrier d’excuse avec des présents. Le courrier d’origine écrit de la main de l’Emir Abdelkader est toujours sauvegardé à ‘Aïn Madhi et voici la traduction du contenu :
« Louange à Allah et qu’Allah prie sur notre maître Mohammed ainsi que sur sa famille, ses compagnons et qu’Il les salue.
Ensuite, à l’attention de Sidi Mohamed el Habib fils du grand savant Sidi Ahmed Tidjani. J’ai reçu votre réponse dont il n’y a rien à redire, et cela après mon incapacité à pénétrer l’intérieur de votre enceinte et que je sois parvenu à connaitre votre réalité. J’ai su que les évènements de notre confrontation n’ont été que le fruit des diffamations et de l’intrigue de fauteurs de troubles destinés à nous opposer l’un à l’autre. Aussi, j’espère que vous nous pardonnerez. Je vous envoie ces modestes présents par le biais de votre fils Ahmed, peut-être que cela renouvellera les liens de fraternité entre nous.
De la part du pauvre en Allah, l’insignifiant au péché abondant Abdelkader fils de Mohiedine el Moustapha ibn Mokhtar, qu’Allah agisse envers lui avec douceur en ce bas-monde et dans la demeure de l’établissement.
Le 23 Dhou-l-Qa’da 1254, et Paix. »